6 février : transfert Ushuaïa-El Calafate
Il pleut, pour changer, à Ushuaïa quand nous nous levons à 4 heures du matin.
Le bus. Au programme : deux passages de frontière, donc 4 contrôles, (et un jeune Chilien qui a perdu ses papiers entre les deux), un ferry sur un détroit de Magellan bousculé par des rafales de vent.... Nous arrivons finalement à Rio Gallegos avec deux heures de retard.
Une "empanada" (genre de chausson fourré jambon-fromage) plus tard (notre seul repas de la journée si on excepte un riquiqui sandwich servi dans le bus), nous prenons un 2° bus pour El Calafate où nous arrivons vers 1 heure.
Finalement, 21 heures de bus pour un petit saut sur la carte. Nous ne sommes pas très loin de Puerto Natales...
7 février : El Calafate
Nous renouons enfin avec un climat qui s'apparente à l'été. Une journée sans K-Way, il y a un moment que cela ne nous est pas arrivé !
Nous élisons domicile, après une nuit dans un hôtel peu dans nos habitudes (prix cassés) dans une auberge de jeunesse très accueillante. La ville est agréable elle aussi, à taille humaine, et le soleil, à lui seul, change notre vision des choses. Nous organisons notre séjour ici, et un peu plus.
Et ce soir, nous avons trouvé ....... des crêpes (succulentes)
8 février : le Perito Moreno
Un moment inoubliable dans notre voyage que l'approche et l'observation de ce glacier large de 5 km, long de 15 et dont le mur s'élève à 50m au-dessus du niveau de l'eau (et donc 450m en dessous)
Les gens extasiés attendent le décrochage des blocs et son fracas qui résonne dans la vallée
9 février : Perito Moreno (bis)
Non, nous ne sommes pas allés une deuxième fois au glacier, mais nous avons rencontré Perito Moreno, un illustre explorateur du XIX° siècle, qui n'a jamais vu le glacier.
Sinon, journée harassante : deux matchs en suivant et une balade le long du lac Argentino (le plus grand d'Argentine) ; et toujours un temps estival !
10 février : la lagune Nunez
Journée toujours très estivale, entre oiseaux à la lagune Nunez, (balade de 5 heures en tout) et vieilles voitures, dignes de Cuba, bricolées, rebricolées, mais avançant quand même dans un bruit d'enfer.
Demain après-midi, nous quittons El Calafate (24 heures de bus...) qui nous laissera un souvenir agréable. (Le soleil y est pour beaucoup)
11 février : transfert à Esquel
Matinée à l'hôtel, film, courses...
En début d'après midi, gare routière et vers 16 heures, en route vers Esquel : on se prépare à 24 heures de bus. Mais le bus est confortable : des sièges "camas" : trois par rangées au lieu de quatre et ils se baissent davantage. On repasse pour la troisième fois en 12 jours par Rio Gallegos, véritable noeud routier !