05 mars : transfert île de Chiloe-Villarrica
Aujourd'hui, retour à l'école des élèves chiliens ; j'en connais un qui rigole.
Premier bus à 7 h 45 qui nous sort de l'île et nous amène à Puerto Montt. Là, suspense : Y aura- t-il des places dans l'un des bus qui va à Villarrica ? La chance est avec nous : le premier bus à 14 heures a encore quelques sièges libres. Nous embarquons dans ce deuxième bus ; paysage verdoyant, élevage et polyculture ; du maïs ; et en fin de parcours la pluie, et ça ne plaisante pas !
I
06 mars : Villarrica : journée précaution :
Précaution pour le pied, bien sûr : il ne s'agit pas d'obérer la suite du voyage (nous venons à peine de dépasser la moitié de notre temps ici) ; donc pas de sortie aujourd'hui si ce n'est pour faire les courses.
Une nuit quand même agitée : pour des problèmes de vol annulé vers l'île de Pâques (c'est dans 15 jours), il a fallu téléphoner à Paris dès l'embauche (pour nous 4 heures et demie) ; les voisins de notre chambre d'hôtel ont été contents.
07 mars : Villarrica
Une excellente nouvelle au réveil : nos billets électroniques pour l'île de Pâques sont arrivés et ils nous facilitent le voyage : plus de nuit à attendre à Lima, l'aller et le retour se font sans escale.
Deuxième bonne nouvelle : le pied va mieux et il nous mène directement sur les bords du lac àù nous découvrons, car il n'est pas caché par les nuages, le fameux volcan "Villarrica" !
Nous montons à un mirador l'après midi, d'où nous contemplons le lac, mais le volcan se cache à nous (certains diront qu'il se cache à l'eau aussi... )
Nous croisons certaines scènes de la vie quotidienne cocasses ...
08 février : Pucón
Un grand ciel bleu au réveil nous encourage à aller à Pucón, ville beaucoup plus touristique que Villarrica et située à une trentaine de km.
Mais voilà, ciel bleu ne signifie pas volcan visible : il est en effet couvert de nuages, et on ne perçoit que sa base... Pas de chance.
Nous parcourons la ville, allons jusqu'à la plage de sable noir, en fait des projections du volcan.
09 mars : Caburgua, playa blanca
Ciel très nuageux au réveil, ce qui ne nous empêche pas de partir à Caburgua, 1 heure de bus, avec un changement à Pucón.
L'intérêt de Caburgua réside dans ses deux plages : une noire, issue des projections volcaniques, l'autre blanche, presque comme à Mimizan, issue d'une roche de couleur blanche. Mais voilà, nous sommes dans les nuages et il commence à pleuvoir sérieux. Nous craignons de ne plus revoir le volcan.
Au menu : "cazuela de vacuño" (soupe de boeuf, avec un épi de maïs)
10 mars . Coñaripe et Lican Ray
Le ciel s'est dégagé vers 11 heures, et Martine a revu son idole du moment, le volcan Villarrica, et a multiplié les photos. Nous avons appris que sa dernière éruption datait de 1971, pas si vieux que cela.
Ce temps nous encourage à visiter une autre "vallée" ; nous nous y rendons en bus (en tout 1 heure) d'abord à Lican Ray avec sa petite et sa grande plage puis à Coñaripe sur le même lac avec, là aussi, une plage. Toutes ces plages sont volcaniques donc noires.
11 mars : journée très importante
Cette journée n'est pas importante par rapport à notre voyage, mais parce que Maïka a enfin eu sa mutation pour Bordeaux !!!
Quant à nous, journée calme à Villarrica : le volcan a encore joué à cache cache, nous l'avons découvert de temps en temps, puis reperdu... Quelques photos encore...
Et déménagement à Valparaiso par un bus de nuit.