SALVADOR DA BAHIA
13 janvier : transfert à Salvador da Bahia
L'hôtel de Sao Felix ne nous laissera pas de souvenir impérissable, à part son copieux petit dej
Nous revenons à Salvador de Bahia,pour voir une procession religieuse ! Si, si ! Pas de problèmes pour le trajet ni pour le bus en ville : nous l'avions déjà expérimenté.
Nous retrouvons notre hôtel en plein quartier chaud et il nous donne une chambre bien plus agréable que la première fois !!! Dommage que ce ne soit que pour une nuit !
Nous partons visiter la fondation Jorge Amado, gratuite le mercredi et sur les marches nous faisons une rencontre très intéressante.
14 janvier : procession du "lavage de l'église bonfim"
Nous avons retardé le départ de Salvador de Bahia de deux jours (d'où notre excursion à Cachoeira) pour voir cette procession. Nous n'avons pas été déçus !!!
Et toujours, dans notre quartier, quand vient le soir, de l'animation
Peut-être ne verrons-nous pas de carnaval lors de notre passage au Brésil, mais cette procession en avait tous les airs : musique, danse, alcool ...
Tout droit sorti d'Amazonie
Le bâtiment qui abrite la fondation
A Salvador de Bahia, la place Largo do Pelhourinho
Sur les marches, devant la fondation, deux rencontres :
Sans cesse de l'animation sur cette place, on a même assisté à la résurrection de Mickael Jackson ; ils sont tellement croyants ici, que tout est possible
Jorge Amado est un écrivain brésilien de Salvador. Commun iste, il a été emprisonné, a fui en Argentine puis en France d'où il a été expulsé pendant la guerre froide. Ses romans sont engagés, du côté des plus faibles (miséreux, ouvriers, femmes)
Ou le paradis est-ce plutôt cette bière si désirée ...... avec ces cacahuètes
Un jeune Brésilien qui a vécu 3 ans en France avec son père, qui parlait assez bien français et avec qui on a échangé pendant plus d'une heure (politique, religion, éducation, racisme ....)
Des revendications sociales et politiques
L'attente du taxi pour aller prendre le bus de nuit
le départ
Pendant le transfert
La fondation Jorge Amado
Les femmes (et les hommes) en blanc et leurs fleurs
La procession part d'une église située près de l'élévateur
Fin du blocage économique des USA à Cuba
même si les conditions climatiques (33°) et la longueur de la marche (14 km aller-retour) nous ont complètement épuisés !
C'est la plus grande fête religieuse de Salvadorl, un mélange de catholicisme et de candomblé, une religion des noirs esclaves. Cette procession conduit des femmes (et quelques hommes) munies de fleurs et d'eau à l'église de Bonfim où elles sont sensées nettoyer les marches
"De l'argent pour les fêtes, rien pour les crèches : Salvador sent que rien ne bouge"
Avec Pablo Neruda, en Birmanie
Décoré par François Miterrand
Tout ceci a de sacrés airs de San Fermin, la danse en moins